Monville, c’est Montréal

ACDF, cabinet d’architecte montréalais a conçu un immeuble de 269 chambres dont la façade élancée se détâche des bâtiments du centre-ville par sa hauteur et son motif moderniste en trompe-l’oeil. La façade se composte de panneaux de béton préfabriqués de chaque fenêtre y délimite une unité. Au rez-de-chaussée, un socle de verre de trois étages laisse les passants jeter un oeil vers le bar du hall d’entrée. Monochrome et élégant, l’extérieur du bâtiment reflète les lignes pures des aires communes.

Les visiteurs entrent sous le plafont vitré du vestibule avant d’atteindre le hall triple hauteur ou siègent de gigantesques colonnes. Tout en véhiculant une impression de monumentalité et de mystère, les colonnes créent aussi des zones privées grâce à leurs bases blanches qui donnent au hall une échelle plus humaine. Le long des fenêtres, des ailettes recouvertes de chêne dirigent et détournent les regards, contribuant au jeu entre les espaces ouverts et les espaces plus intimes du hall.

L’aire partagée encourage les invités à flâner et à discuter, confortablement installés dans les nombreux sièges disponibles. L’artiste locale Valérie Jodoin Keaton a produit une murale spécialement conçue pour cet espace. On y voit d’anciennes photographies en noir et blanc représentant des scènes de la vie urbaine et les visiteurs peuvent ainsi saisir un pan de l’histoire de Montréal. Au centre du hall, on trouve un bar en terrazzo blanc ou brillent des touches de laiton. Le café, avec son volume noir et cubique, vient ainsi faire contraste avec le bar.

Une palette monochrome donne une allure sobre aux chambres et le regard du visiteur est ainsi porté sur les fenêtres plein hauteur qui, grâce à leurs généreux panoramas sur la ville, augmentent l’impression de grandeur das la pièce.

L’équipe Beaubois est intervenue dans les 269 chambres en produisant les têtes et bases de lit, les tables de nuit, les meubles de divertissement, les penderies et les vanités. L’entreprise a également laissé sa marque dans le gymnase et le lobby. Dans ce dernier, Beaubois a relevé un défi de taille, surtout en ce qui a trait à l’installation, en recouvrant de panneaux de bois des colonnes en angle et hautes de trois étages se terminant sur un plafond en pente. à cela s’ajoutent différents meubles disposés dans les espaces publics parmi lesquels on retrouve le comptoir pour l’enregistrement express composé de métal et de granite.

Réalisé em collaboration avec le cabinet d’architectes ACDF, le projet de l’Hôtel Moville inclue à la fois des besois traditionnels en luminaire et des installations créatives dans les lieux publics de l’hôtel. Chaque lit est flanqué de petites Cliff murales offrant une atmosphère intime aux chambres. Le motif est rappelé sur les colonnes des lieux publics de l’hôtel, avec des Cliff adaptées sur mesure. Une Volée de Laurent ajoute également un cachet particulier à la bibliothèque des lieux.

Avec son oeuvre, Montréal : L’invitation au voyage, la photographe montréalaise Valérie Jodoin-Keaton invite le spectateur à se laisser transporter vers les lieux et les époques marquantes de sa ville natale.

Installée sur les murs et les plafons des deux étages du lobby de l’hôtel Monville, la fresque photographique de 1000 m2 rend un hommage à la fois monumental et intime à Montréal. L’artiste mêle le passé au présent en entrelaçant ses propres photographies (environ 200) avec celles de générations passées (86 photos d’archives*) et en les unifiant avec le même rendu noir et blanc. Telle une courtepoint, la fresque photographique tisse les éléments clés de Montréal selon la vision personnel de l’artiste et enveloppe lespace public de l’hôtel Monville pour lui doner une dimension intemporelle.

*Provenant des collections d’ARchives Montréal, de la BanQ et du Musée Pointe-à-Callières. Un catalogue listant tous les tites et références des photos d’archives de cette oeuvre est disponible sur demande à la réception.

Oneka Elements est une compagnie québécoise qui offre des produits de soins 100% naturels. La gamme de produits, incluant shampoings, revitalisants, gels douche, savons et bien plus, sont créés à partir des plantes sauvages et cultivées dans leurs propres jardins dans les Cantons-de-l’Est à moins d’1h30 de l’Hôtel Monville. Plutôt que de causer des dommages ou de polluer, les prouits Oneka fonctionnent avec les éléments de la nature. Pour ce faire, ils utilisent des extraits de plantes certifiés biologiques et récoltés à l’état sauvage pour nourrir les cheveux et le corps sans utiliser de sulfates, de parabènes ou de parfums synthétiques.